Le Dahlia noir
Pour commencer un blog intitulé dans le noir... Démarrons avec le classique du classique, le noir du noir, l'incontournable Dahlia -Noir- bien entendu. J'ai pu enfin voir l'adaptation ciné hier. (Raté lors de sa sortie dans les salles obscures : paaaas bien!). L'ambiance des fifties est bien rendue par Brian de Palma, la lenteur du film, assez critiquée lors de sa sortie, est fidèle au rythme du roman d'Ellroy. Dommage que le cinéaste semble rester à la surface des choses par rapport au livre. Acteurs trop lisses pour incarner les personnages d'Ellroy qui ont tous quelquechose d'un peu pourri, dénouement trop rapide... Comme c'est le cas pour toutes les adaptations , je dirais : lisez le bouquin avant! Plongez-vous dans l'univers bien glauque du Hollywood de James Ellroy, où les flics sont camés, à moitié racistes et flirtent avec les prostituées. Prenez le temps avec lui de vous imprégner d'un temps où personne n'est ni tout blanc, ni tout noir, mais chacun d'un gris un peu pourri. Laissez monter au fil des pages l'impression de malaise qui plane sur cette histoire avant de plonger dans la folie du dénouement.
Ames sensibles s'abstenir, bien entendu. Ames complexes, curieuses et polarophiles, foncez.
